L’Algérie s’affaiblit encore à la Coupe d’Afrique des Nations, l’Angola est proche de la progression
L’Algérie a frôlé une défaite surprenante lors de la deuxième journée du Groupe D de la Coupe d’Afrique des Nations, mais a au moins réussi à obtenir un match nul 2-2 contre le Burkina Faso. En fin de première mi-temps, Mohamed Konaté (26) punissait le laxisme des Renards du désert d’un coup de tête réussi et même si les favoris parvenaient à égaliser peu après le changement de côté, grâce à un penalty transformé par Betrand Traoré (28), ils s’inclinaient à nouveau. Les joueurs en blanc ont gardé leur deuxième réponse pour la suite, lorsque Baghdad Bounedjah (32) a marqué un total de deux buts dans le duel.
C’est l’Algérien Youcef Belaili qui se procurait la première occasion en envoyant une frappe dangereuse dans un grand angle, qui se dirigeait vers la lucarne droite, mais Hervé Koffi s’interposait. Après un jeu imprécis des Etalons, Mahrez se retrouvait seul face au gardien de but, mais le défenseur Edmond Tapsoba évaluait correctement la situation et parvenait à repousser le ballon de l’attaquant algérien.
La défense du Burkina Faso devait ensuite faire face à un autre problème lorsqu’un coéquipier se heurtait au gardien Koffi et que Bounedjah pouvait tirer dans un but non couvert. Mais il manque l’espace entre les trois poteaux. Les Etalons sont les premiers à marquer. Konaté a trouvé un centre haut d’Abdoul Tapsoba à la troisième minute de la mise en place et a placé le ballon derrière le gardien algérien surpris avec une tête.
Cependant, les Nord-Africains n’avaient besoin que de six minutes après la pause pour égaliser, Bounedjah trouvant un ballon dévié dans la surface de réparation et le plaçant facilement au fond des filets. Mais le Burkina Faso reprenait l’avantage grâce à Traoré, qui ne gaspillait pas le penalty offert après une faute dans la surface de réparation et envoyait le ballon au milieu des filets.
Les Algériens mettaient tous leurs efforts dans la dernière ligne droite et parvenaient à égaliser sur une tête de Bounedjah.
La première grosse occasion était manquée à la 17e minute par Pape Ibnou Ba, dont la tête passait largement au-dessus du but angolais depuis une position prometteuse. Juste avant la demi-heure de jeu, l’attaquant français de deuxième division gâchait une autre occasion en or en ne se présentant pas face au gardien de but. Son hésitation est d’autant plus regrettable que Gelson Dala donne l’avantage à l’ancienne colonie portugaise à la 30e minute. Sur un coup de pied de coin, il s’est élancé dans les airs et a battu le gardien d’une volée acrobatique.
Peu avant la pause, Sidi Bouna Amar réalisait un magnifique solo entre plusieurs défenseurs, terminant par un tir précis sur la barre. Mais ce n’était pas tout : dans les arrêts de jeu, Gilberto, qui venait d’arriver, plaçait une tête inexplicable dans le but vide, privant ainsi les Antilopes de l’avantage.
A la 50e minute, Gelson Dala faisait sa deuxième apparition. Le boulet de canon, qui joue sa troisième saison au Qatar, profitait du manque de concentration de la défense mauritanienne pour tromper le gardien de but d’une pichenette. Gilberto porte un nouveau coup aux représentants du pays islamique, dont la frappe téléguidée dans un angle fermé n’est pas captée par Babacar Niasse.
Cependant, un nouveau but était inscrit avant l’heure de jeu après qu’Aboubakary Koita ait battu le gardien angolais d’un projectile de loin. Gelson Dala aurait pu redonner confiance à son équipe à la 73e minute, mais son tir au premier poteau ne trouvait pas Niasse.
Les plans de la Tunisie pour se racheter de leur duel raté avec la Namibie ont été interrompus par Lassine Sinayoko à la fin des dix premières minutes. L’attaquant français d’Auxerre se faufilait dans la défense nord-africaine et donnait l’avantage au Mali d’une frappe qui s’écrasait sur la barre.
Dix minutes plus tard, Rafia, sur une passe de la gauche, trompait Djigui Diarra d’un tir du premier plan. Après l’égalisation des Aigles de Carthage, les spectateurs de Korhog ont assisté à une bataille prudente sans grandes occasions et le score n’a pas évolué jusqu’à la pause.
La tendance de la première mi-temps ne s’est pas démentie jusqu’à la pause et l’action sur le terrain ressemblait plus à une partie d’échecs. Les deux équipes se concentraient principalement sur la défense et ne passaient que sporadiquement à l’offensive.
Le Mali se rendait plus souvent dans la surface de réparation adverse, mais il ne concrétisait aucune de ses occasions prometteuses et devait se contenter d’un match nul.